«Nulle part est le vide» est une installation In Situ qui s’appuie sur la notion d'archivage du passé et la restructuration du personnel depuis la création de l’entreprise en 1974 jusqu'à sa fermeture en 2006. J’ai choisi le local où se trouvait l’un des groupes électrogènes de l’usine; endroit approprié par son volume mais aussi par son parallèle avec la puissance électrique comparable à la puissance humaine. Ce local devient un coffre fort, un écrin qui renferme les traces de la présence des personnes employées pendant ces dernières décennies. Chaque dossier suspendu (trouvé sur place) est symboliquement une personne. Ils étaient environ 640 à sa création, 51 en 2006 ont fermé définitivement Atlas. Les 640 personnes employées furent les battements du coeur d'Atlas et ont laissé symboliquement la place à la jeune relève: les élèves du collège Jean Mermoz à Nozay qui réalisent le troisième axe de l’installation: ce jeu de pliage et de hasard.

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L’Art est l’essence de l’homme, il est aussi son avenir. Nulle part est le vide.